« Avenue des Mystères » de John Irving

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J’avais adoré « Le Monde selon Garp » de John Irving et j’ai aussi accroché à « Avenue des Mystères ». On retrouve tous les thèmes récurrents de Irving dans ce livre, foisonnant, délirant, éblouissant ; où l’improbable débarque sans crier gare dans le monde réel. Un monde où les enfants abandonnés ne le sont pas vraiment et vivent entre la décharge, l’orphelinat, le cirque, un monde où les chiens volent et où les statues pleurent, un monde où un prêtre en chemise hawaïenne épouse un travesti.
Un livre furieusement réjouissant.
John Irving est né en 1942, il porte le nom de son père adoptif car sa mère, issue d’une des plus vieilles familles du New Hampshire, l’a eu hors mariage et n’a jamais révélé le nom de son père. Pour sa carrière, bien qu’il ait fait des études universitaires, il a hésité entre écrivain et lutteur professionnel…
C’est son quatrième roman, «  Monde selon Garp », best-seller et véritable phénomène culturel qui le fait connaitre internationalement. Ce livre a été porté à l’écran par George Roy Hill avec Robin Williams dans le rôle de Garp.
L’histoire de «  Avenue des mystères: L’écrivain Juan Diego Guerrero part pour un voyage aux Philippines ; dans l’avion, il rêve des grands moments qui ont marqué son enfance. Lui et sa sœur Lupe ont vécu leurs plus jeunes années entre la décharge publique d’Oaxaca sous la protection de Rivera et l’orphelinat. Il a appris à lire grâce à des livres abandonnés volontairement dans cette décharge par l’un des prêtres.
Il devient infirme quand une voiture lui écrase le pied. Sa sœur est extra lucide et sa mère est tuée par une statue. Ils seront recueillis dans un cirque, puis après la mort de sa sœur, il sera recueilli par un couple des plus improbables composé d’un ancien jésuite homo et d’une transsexuelle. Il ira vivre chez ses parents adoptifs aux Etats Unis.
Dans l’avion, Juan Diego, prend des bétabloquants pour son coeur fragile mais aussi du viagra à cause de deux passagères des plus énigmatiques, la mère et la fille qu’il retrouve d’escales en escales, d’hôtels en aéroports. Au fil du voyage, des escales et aussi des phases de somnolence dues aux médicaments, l’esprit de Juan Diego voyage entre son enfance et le présent.
Avenue des Mystères- John Irving- Points-

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