La femme qui ne vieillissait pas : par Grégoire Delacourt

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Encore ? Mais qu’est-ce qu’ils ont donc ces auteurs, cette année, avec l’âge ? J’ai lu Beigbeder, j’ai lu Claude Sarraute (elle, cela peut se comprendre qu’elle écrive sur son grand âge !)… Mais, ils se sont donné le mot  car ne voilà-t-il pas que Grégoire Delacourt s’y est mis lui-aussi !
Vous vous souvenez de Grégoire Delacourt : «  La liste de mes envies ? », on en avait tellement parlé de ce bouquin que je ne l’ai lu que tardivement et presque « à reculons ». Et, in fine ? Je n’ai pas regretté ! Je m’étais dit, c’est un publicitaire, on va donc avoir droit à des raccourcis, à des formules en tout genre. Je connaissais le publicitaire de « y a des fruits, y a de l’eau », « infinitif »…Comment s’appelle-t-il déjà ? Richard Gotainer ! Hé bien ses textes de chansons n’étaient pas mal du tout… En ce qui concerne Delacourt, j’aime bien ses formules comme « Vous n’aviez jamais mangé de camembert », quand il fait la pub pour « Cœur de Lion », j’aime aussi « un Lutti d’offert c’est un Lutti de perdu » ou « Nous vous devons plus que la lumière » ; oui, mais pour faire la publicité des bonbons ou de EDF. Voilà, un bon slogan ne fait pas un bon livre (il peut le faire vendre cependant !!).
N’empêche, « La liste de mes envies », son second roman, a été acheté par 27 pays et a fait l’objet d’une adaptation au théâtre en 2013. L’adaptation cinématographique est sortie en mai 2014, avec Mathilde Seigner, Marc Lavoine et Patrick Chesnais.
 Son troisième roman, « La Première chose qu’on regarde », est sorti en avril 2013. En 2014, il sort « On ne voyait que le bonheur » qui a été sélectionné pour le Goncourt. Il obtient le titre de « Meilleur roman de l’année 2014 » décerné par les journalistes du Parisien.
 Et puis, en 2015, il sort « Les Quatre saisons de l’été » qui mettent en scène, un même été, au Touquet Paris-Plage, les amours d’été de quatre couples. (Mais ne cherchez pas, ils n’y sont pas, les « M » !!!…)
L’an dernier c’était « danser au bord de l’abîme », j’ai zappé. Et nous voilà au 7ème : «  La femme qui ne vieillissait pas »…
Ne jamais vieillir avec l’air jeune et fraîche jusqu’à la fin de ses jours, quelle femme qui regardant dans son miroir son visage se défaire sous les assauts du temps, n’y a pas rêvé ? Sans même penser aux conséquences… Et là l’auteur nous met face à la réalité des choses : quel mari de 60 ans ou plus peut supporter que son épouse ait l’apparence de sa fille. Se confronter aux regards des autres quand son propre fils semble plus vieux qu’elle ? Et pour refaire sa carte d’identité » ou trouver un emploi…..
Le style est léger, poétique souvent.
Bref, Grégoire Delacourt me donne envie de vieillir « normalement »…

La femme qui ne vieillissait pas; par Grégoire Delacourt aux éditions JC Lattès

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