« Les âmes silencieuses » de Mélanie Guyard

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L’histoire se situe à la fin de la guerre. Héloïse Portevin a vingt ans. Les allemands se replient, un détachement s’arrête et s’installe dans une ferme à l’entrée du village. Les jeunes, des gamins presque, même si certains s’étaient engagés, se la jouent grands résistants et mettent le feu à la grange de la ferme occupée sans réfléchir aux conséquences. Le jeune frère d’Héloïse, trop jeune pour s’engager, est de ceux-là. Au matin, il n’a pas réapparu. Hélas, il y a des représailles. Les allemands ne peuvent laisser passer et choisissent des otages qu’ils exécutent. Le frère d’Héloïse est épargné. Mais il s’est passé quelque chose pendant cette nuit et c’est Héloïse qui va en porter le fardeau avec détermination jusqu’à la fin de ses jours.
Et aujourd’hui, cela fait deux ans qu’elle n’est plus là, que la ferme est à l’abandon. C’est à Loïc, le petit fils d’Héloïse, qu’il appartient de vider la maison pour la mettre en vente. Il ne se souvient guère de la vieille dame, sa mère et lui ne se sont pas souvent rendus dans la vieille ferme au fin fond du Berry. C’est en vidant le grenier que Loïc tombe sur les lettres. Sa mère ne peut pas répondre à toutes ses interrogations, alors le petit fils de la « Tondue » va mener une enquête dans ce village où les habitants sont encore empreints de ces vieilles histoires de la guerre et surtout de l’après.

« Les âmes silencieuses » de Mélanie Guyard aux Éditions du Seuil

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