Un Livre sans histoire de Guillaume Delange

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C’est long
Très long
Trop long et pourtant, il n’y a que 88 pages et entre nous 88 pages écrites en gros caractères, cela n’a jamais fait un roman. Et puis 33 pages d’intro ! Écrire ce n’est pas mettre des mots les uns après les autres, le lecteur sait que l’auteur connait des mots, ce n’est pas la peine de le prouver tout au long du texte ! La première chose à faire, enlever tous les mots inutiles, les redites, les synonymes, les conjonctions, les adverbes et verbiages en tous genres!!!! Il est préférable de choisir son lectorat de départ afin d’identifier le niveau de langage, courant, familier, technique, qu’on utilisera. Et faire un plan peut-être….. Un texte il faut le travailler, être exigeant comme on l’est avec son enfant avant de le laisser voler de ses propres ailes et affronter le monde. On ne peut pas écrire : « Un soir inoubliable, où me semble-t-il le temps s’était arrêté autour de cette aventure, je dormis ce soir-là le Livre Rouge entre mes mains. ».
Bon, quand on a fait cela, on se rend compte, que l’idée est sympathique, la découverte d’une bibliothèque par un livre qui n’est pas encore écrit ; bonne idée, de personnifier les livres et de les laisser s’exprimer, chacun ayant la personnalité de son contenu. Cela pourrait aussi être une très jolie histoire de journal intime ; là encore l’auteur n’a pas su choisir. On a affaire à un narrateur omniscient qui est un enfant et c’est là, la difficulté majeure à mon avis. Syntagme et paradigme dirait l’auteur !!!
Version numérique aux éditions Nouvelles Plumes ou unlivresanshistoire.Jimdo.com

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