Honfleur : Mât incliné, ils seront 9 sur la ligne de départ
Animation phare des festivités du 14 juillet, l’épreuve du mât incliné a livré ce vendredi après-midi son verdict. Ils étaient au départ 31 inscrits à la préqualification, ils seront finalement 9 sélectionnés pour cette épreuve qui se déroulera ce dimanche à partir de 18 h 00 sur le Vieux Bassin. Les concurrents qualifiés pour cette épreuve devront aller chercher les lauriers et surtout le drapeau tricolore sur un mât incliné savonné. Le spectacle, comme chaque année, sera au rendez-vous. Qui pourrait succéder à Quentin Leberthier, vainqueur de l’édition 2023 ? Réponse ce dimanche en fin d’après-midi.
Le porc au caramel et ses patates grenailles de Danielle…
Une recette sucré/salé qui plaît à tout le monde.
Il faut :
1 ou 2 filets mignons de porc, selon le nombre de convives, il faut pouvoir faire des morceaux de 5/6cm d’épaisseur, car cela va fondre en cuisson. Si vous souhaitez qu’il en reste, prévoir un peu plus. Vous pouvez aussi choisir de cuire vos ou votre filet mignon entier et de le couper une fois cuit mais je vous préviens, cela ne va pas être facile !
Sel, poivre, coriandre,
Un oignon
De l’huile d’olive (ou celle de votre choix)
Un verre de vin blanc de cuisine
½ litre de bouillon de légumes fait avec 2 cubes
2 grosses cuillères à soupe de miel
1 cuillère à soupe de fond de veau en poudre
Pour les pommes de terre :
500 à 600 gr de pommes de terre grenailles, huile d’olive, gros sel de Guérande, 1 ou 2 citrons confits, thym, romarin, piment en poudre, une tête d’ail.
Mettre le four à 200°
Mélanger dans un récipient les pommes de terre grenailles avec une bonne cuillère d’huile d’olive et du gros sel de Guérande. Puis les étaler sur une plaque antiadhésive. Parsemer de branchettes de thym ou de romarin. Séparer les gousses d’ail sans les éplucher et les répartir aussi. Faire de même, avec les citrons confits coupés en petits morceaux.
Enfourner pour environ 20mn selon la grosseur de vos « grenailles ».
Pendant ce temps
Faire revenir les morceaux de porc dans une cocotte avec un peu d’huile d’olive. Ajouter l’oignon. Saupoudrer de fond de veau et mouiller avec le vin blanc. Saler et poivrer.
Sortir les pommes grenailles du four.
Mettre la cocotte avec son couvercle au four, régler sur 120°.
Pendant ce temps, préparer le bouillon avec ½ litre d’eau et 2 cubes de bouillon de légumes. Ajouter 2 grosses cuillères de miel.
Au bout de 20 mn, arroser copieusement la viande avec le bouillon et remettre au four sans couvercle, monter la température du four à150°. Le liquide va caraméliser.
Quand la viande vous semble bien caramélisée (pas cramée !), remettre la plaque des pommes grenailles au four avec la cocotte du porc. Régler sur 100° en attendant le service.
La Chronique TV de Serge du 13 au 19 juillet 2024
Une sacrée tambouille !…
Il n’y a pas qu’en politique qu’il se passe de drôles de cuisines maladroites, voire indigestes… Sur les chaînes de la TNT aussi… Tenez : « Télématin », sur france 2, vient de perdre une journaliste matinalière en la personne de Marie Portolano, qui officiait auprès de Thomas Sotto, elle a quitter la chaîne pour, officiellement des raisons très personnelles, dix mois après son arrivée ; elle est actuellement en congé maternité… Remplacée par l’excellente Emilie Tran Nguyen… A la rentrée, c’est une star du PAF : Flavie Flament qui va reprendre les patins… Rappelez-vous, elle avait été animatrice de talent sur TF1, dans les années 2000… Ex-femme de Benjamin Castaldi…
Dans ce format du matin, une rumeur court sur son nouveau patron… Voir plus haut… « Tout le monde en a aussi peur »… C’est ce que dénoncent plusieurs collaborateurs de Sotto, sur ses comportements, en coulisses… Et de poursuivre : « L’ambiance reste moins à la fête… Son attitude est pointée du doigt… Irrespect, colères froides, il dénigre le travail »… Et de conclure : « Pression constante et organisation chaotique, auprès de ses salariés et ex-salariés »… Il est habillé pour l’été…
Pour mémoire, en trois ans, pas moins de huit journalistes se sont succédés à la programmation décidée par Thomas Sotto…
Bref, ambiance plus que dégradée pour tout le personnel… Cela risque de fabriquer des étincelles avec la nouvelle arrivante, venant de RTL radio, où elle sévissait depuis douze ans… Affaire à suivre…
C8, surfe !…
En effet, c’est une nouvelle mode : « Le Camping-car »… Cela n’a pas manqué d’intéresser Patrick Spica, journaliste de 53 ans qui produit depuis 15 ans des reportages pour le petit écran, passionné par ce sujet pour la chaîne de Vincent Bolloré. Avec sa société de productions, ses réalisateurs, Franck Debras et Xavier Luizet, clé en main, il nous propose ce format très prisé depuis quelques années… Une émission re-diffusée durant les vacances : « La Folie du camping-car », de 17 à 21 heures le samedi… Cela nous permet de suivre ces aventuriers des temps modernes à travers l’Europe, des couples, des familles qui ont décidé se promener, à l’allure de sénateurs, (pour les voitures qui fulminent derrière) avec des maisons roulantes démesurées sur le dos…
France 5 nous permettait déjà de circuler à travers le monde dans : « Des trains pas comme les autres », avec comme guide Philippe Gougler et son sac… Un excellent programme qui nous revient aussi cet été, entre parenthèse…
Là, par contre, on rencontre sur C8 toutes sortes de véhicules aménagés pour ces escargots « new-look »… Certes, ce sont des sujets déjà diffusés en 2022 et 2023, mais cette évasion peut se le permettre…
Entre-nous, cela s’avère idéal pour les fans de l’escapade, des dingues de voyages mobiles, avec en prime des couchers de soleil dans la nature, où on s’arrête au gré des paysages sublimes… La vie de nomade, le temps des vacances, à bord d’engins souvent construits sur mesure, un camion de pompier, par exemple, transformé en maison luxueuse sur roues…
L’an dernier, les ventes de camping-cars et les vans aménagés ont bondi de plus de 20%… Ainsi, en famille, visiter le Pays-basque, la Bretagne, l’Italie, la Suède, dans des lieux idylliques, sur son canapé, sa télé, son lave-vaisselle, sa douche, comme chez soi… Et pourquoi pas…
1.500.000 caravaniers, ce sont des aventuriers qui sont allés jusqu’au bout de leurs rêves… « Viser la lune pour être sûr, en cas d’échec, d’atteindre au moins les étoiles… (Oscar Wilde)…
En écoutant, bien sûr, la chanson de Julien Clerc : « Un safari prémédité, dont je suis le caravanier »…
Et si je vous parlais de vos programmes de télévision pour cette semaine…
Samedi 13 juillet…
France 3 : un téléfilm de Philippe Dajoux : « Dans l’ombre des dunes », avec Bruno Salomone, Erika Sainte et Michaël Lumière… Un champion de la criminelle de Paris débarque chez son épouse qui en a marre de ne pas le voir pour cause d’enquêtes et elle a filé se réfugier dans le village de son enfance avec leurs enfants… Pour couronner le tout, cette région reste sous le choc d’un affreux meurtre…
TMC : un film de James Huth : « Rendez-vous chez les Malawas », avec Michaël Youn, Christian Clavier, Sylvie Testud, Ramzy Bedia et Pascal Elbé… Quatre célébrités, pour les besoins d’une émission de télé réalité, doivent passer du temps dans une tribu d’Afrique isolée…
6ter : la série américaine, en rediffusion, saison 9 : « NCIS : enquêtes spéciales », avec Mark Harmon, Sean Murray, Rocky Carroll et Michael Weatherly… Trois épisodes : Les Supers Héros de la vie réelle, Guerre Psy et Secret défense…
Dimanche 14 juillet…
TF1 et france 2 : à 10 heures : « Défilé du 14 juillet 2024 »… D’un côté direct, assuré par Anne-Claire Coudray, Gilles Bouleau, Bruno Toussait et Marie-Anne Lacarrau… Et de l’autre : Julien Bugier…
M6 : du football, en direct de l’Olympia Stadium de Berlin, en Allemagne : « Angleterre – Espagne »… Euro 2024 , la finale, avec les commentaires du trio : Domergue-Dugarry-Galli…
Arte : un film de Mike Nichols : « Working Girl », avec Sigourney Weaver, Harrison Ford, Alec Baldwin et Melanie Griffith… Dans le célèbre « Wall Street », une femme ambitieuse met à profit l’immobilisation forcée de sa big boss pour lui piquer sa place…
TMC : un téléfilm de Stéphanie Murat : « Tensions sur le Cap Corse », avec Richard Bohringer, Amira Casar, Philippe Corti et Florence Thomassin… Une commandante enquête sur le meurtre d’un homme d’affaires sulfureux… Cela la replongera dans son passé…
Lundi 15 juillet…
France 2 : présenté par Laury Thilleman, Laurent Luyat et Mohamed Bouhafsi : « Paris accueille la flamme olympique, la grande soirée »… Après une balade dans les rues de la capitale, la flamme terminera son relais sur la place de la République, suivra un show magique pour préparer l’ouverture des Jeux le 26 juillet…
France 3 : pour nous mettre dans l’ambiance sportive, un film de Gérard Oury : « L’As des as », avec Jean-Paul Belmondo, Rachid Ferrache et Marie-France Pisier… Durant les JO de Berlin, nous suivons les aventures d’un boxeur, héros de la Grande Guerre qui se prendra d’amitié pour un jeune juif traqué par la Gestapo…
Arte : un film d’Yves Robert : « Un éléphant, ça trompe énormément », avec Danièle Delorme, Jean Rochefort, Victor Lanoux, Guy Bedos et Claude Brasseur… Nous suivons les tribulations amoureuses d’un quatuor : un médecin, un séducteur impénitent, un homosexuel et un gentleman… Une comédie mythique, cocasse, aux dialogues qui font mouche…
Mardi 16 juillet…
TF1 : la série française, saison 1, réalisée par Frédéric Berthe : « R.I.P . Aimons-nous vivants », avec Claudia Tagbo, Pascal Légitimus et Antoine Duléry….. Une héritière d’un salon mortuaire venant de son père, va devoir se familiariser avec les ficelles du métier…
M6 : c’est la période pour le magazine de traiter ce sujet : « Zone interdite », Ophélie Meunier se penche sur l’invasion de touristes : le grand ras-le-bol des locaux…
6ter : un film de Jean-Jacques Annaud : « Stalingrad », avec Ed Harris, Jude Law et Rachel Weisz… On revient sur la célèbre bataille de Stalingrad et on suit le duel de deux tireurs d’élite utilisés par la propagande des deux armées, face à face…
Mercredi 17 juillet…
TF1 : un film de et avec Robert Lamoureux, Jean Lefebvre, Pierre Mondy et Henri Guybet : « On a retrouvé la 7e compagnie »… Nous sommes en 1940, en France occupée durant la débâcle et nous suivons les aventure rocambolesques des rescapés de cette burlesque compagnie…
France 2 : la série française, réalisée par Benoît d’Aubert, Bénédicte Delmas et Chris Nahon : « Un si grand soleil », avec Fabrice Deville, Mélanie Maudran et Soraya Hachoumi… Sept épisodes inédits…
Arte : un film d’Arnaud Desplechin : « Frère et soeur », avec Marion Cotillard, Patrick Timsit, Melvil Poupaud et Golshifteh Farahani… Une actrice de théâtre et son frère, poète, depuis plus de vingt ans ne se parlent plus… Pourtant, l’accident de la route de leurs parents les amènera à se revoir…
Jeudi 18 juillet…
TF1 : la série française, en rediffusion, saison 2 : « HPI », avec Audrey Fleurot, Mehdi Nebbou, Marie Denarnaud et Bruno Sanches… Trois épisodes : 55 kilos, Serendipity et Made in France…
France 5 : un documentaire, de Christophe Castagne : « Des trains pas comme les autres », avec notre Tintin voyageur et son sac de sport, Philippe Gougler… Une étape en Slovénie, à bord d’un petit train de la mine et en Argentine du sud, en Patagonie…
TMC : la saga des Fantômas… Un film d’André Hunebelle : « Fantômas », avec jean Marais, Jacques Dynam, Louis de Funès et Mylène Demongeot… Dans les années soixante, nous retrouvons les aventures d’un journaliste à la chasse de l’insaisissable criminel qui terrorise la France et la police du pauvre commissaire Juve…
Vendredi 19 juillet…
France 2 : la série française, en rediffusion, réalisée par Magaly Richard-Serrano : « César Wagner », avec Olivia Côte, Gil Alma et Coralie Russier… Titre de l’épisode : Un doigt de mystère…
M6 : un film de Jean Girault : « Le Gendarme à New York », avec Louis de Funès, Michel Galabru et Geneviève Grad… Pour participer à un congrès officiel à New York, la brigade de gendarmerie de Saint-Tropez effectue le déplacement, mais la fille de Cruchot a décidé de rejoindre clandestinement son père sur place…
TMC : un film de Claude Zidi : « Les Sous-Doués en vacances », avec Grace De Capitani, Daniel Auteuil, Guy Marchand et Didier Kaminka… « Destinée » la musique de Vladimir Cosma, son plus grand succès, à écouter pour le plaisir…
A suivre…S.G.
Honfleur : Attention aux dépôts sauvages et aux risques d’amendes
Depuis plusieurs semaines, la Brigade Verte, souhaitée par le maire de Honfleur, Michel Lamarre, parcourt les rues de la ville afin de lutter contre les dépôts sauvages. Ce jeudi, c’est dans la rue de la Ville, au cœur même du centre historique, que la brigade verte a pu relever une infraction. Des cartons ont été déposés juste devant les portes du Grenier à sel, là où sera inaugurée l’exposition de l’été.
Un signalement a été fait auprès de la police municipale qui devrait, selon nos informations, intervenir auprès du contrevenant pour effectuer un rappel à la loi.
Que risque le contrevenant ?
Outre le rappel à la loi, en première intention, l’auteur du délit peut dans un second temps être verbalisé.
Dans son bulletin municipal, le maire de Honfleur souligne : pour les contraventions dites de 2e classe (qui concernent les déchets laissés à proximité des conteneurs fournis par les collectivités sans respect des règles de tri), l’amende peut aller jusqu’à 150 €.
Pour ce qui concerne les contraventions dites de 4e classe (qui, cette fois, concernent les petits dépôts notamment de cigarettes, de papiers, mais également le fait d’uriner sur la voie publique), là l’amende peut atteindre les 750 € maximum.
La sanction est la même lorsque des objets sont laissés sur les bords de voies de circulation sans autorisation, en dehors des opérations dites de collecte des encombrants.
Des contraventions de 5e classe peuvent être mises en cas d’abandon d’épave, de dépôt de déchets sur la voie publique à l’aide d’un véhicule ou encore en cas de déversement de produit insalubre.
Cette fois, l’amende appliquée peut aller jusqu’à 1500 € maximum.
Enfin, sont considérés comme délits tout dépôt de déchets présentant un impact sur l’environnement ou la santé publique (déchet dangereux, toxique, peinture, solvants, gravats). Ces actes sont condamnables à hauteur de 2 ans de prison et 75 000 € d’amende.
Honfleur : de nouvelles bittes arrivent rue de Verdun.
Afin de faire ralentir les véhicules tout en régulant le flux de circulation, la municipalité vient de faire installer de nouvelles bittes de circulation rue de Verdun. Un dispositif qui arrive un peu tard, selon certains habitants, « il aurait été préférable de l’installer avant que les camions de plusieurs tonnes ne puissent passer… » souligne une habitante excédée par les nombreuses rotations des pois-lourds pour l’aménagement des nouvelles résidences… Avec ces nouvelles bittes, prenant, pour le moins, la moitié de la chaussée, les véhicules devront désormais faire attention à ne pas monter sur le trottoir d’en face pour pouvoir passer…
Honfleur : Le maire rend hommage à l’ancien facteur, Pierre Prentout
Dans un courrier adressé à la presse, le maire Honfleur, Michel Lamarre tient à rendre hommage à Pierre Prentout :
» C’est avec une profonde tristesse et beaucoup d’émotion que nous avons appris le décès, le 5 juillet dernier, de Pierre PRENTOUT, très connu des Honfleurais, des Gonnevillais et des habitants de notre canton.
Pierre PRENTOUT est né le 8 juillet 1939 à Gonneville-sur-Honfleur, où il a passé son enfance et son adolescence. Il a commencé sa carrière professionnelle à la Poste de Honfleur, en assurant la distribution des télégrammes et en faisant le ménage. Il était surnommé « PP » par ses collègues. Il a effectué sa première tournée de facteur en 1966 dans le quartier Saint-Léonard, puis pendant de longs mois, dans le quartier Sainte-Catherine, notamment dans la rue du Dauphin. En 1968, ayant été titularisé, il est parti pendant une année à Paris, dans le 17ème arrondissement en tant que facteur dans un quartier complètement différent de ce qu’il avait connu à Honfleur … Puis il est revenu dans notre ville en 1969, et s’est vu attribuer la tournée n° 5 qui comprenait Vasouy, la Côte de Grâce, les Moulineaux, les Varêts, les Monts et le bourg de Gonneville-sur-Honfleur. Puis sa tournée a évolué avec le quartier du Buquet, le lycée et le LEP. Et ensuite il a desservi Gonneville jusqu’à sa retraite le 8 juillet 1994. Une fois en retraite, Pierre a consacré une grande partie de son temps à la paroisse, en premier lieu à l’église de Gonneville-sur-Honfleur. Il animait également les célébrations dans les autres églises de la paroisse, où sa voix était appréciée, et après une formation, il a assuré les célébrations des funérailles qu’il préparait avec les familles, où il était également fort apprécié grâce à son écoute, à son attention aux personnes qu’il rencontrait et qu’il savait comprendre et réconforter. C’était un homme « à la foi chevillée au corps », foi qu’il savait concrétiser en actes au quotidien. Son attention à son épouse malade était remarquable, et parallèlement, depuis de longs mois, il se battait contre la maladie qui l’a emporté quelques jours avant son 85ème anniversaire. La cérémonie religieuse à sa mémoire sera célébrée le VENDREDI 12 JUILLET à 14 H 30 dans l’église de Gonneville-sur-Honfleur qu’il affectionnait tout particulièrement. »
Honfleur : Expositions de l’été aux greniers à sel…
Comme chaque été, la ville de Honfleur propose de mettre en avant des artistes connus ou un peu moins connus. Cette année le thème choisi est un clin d’œil aux paysages. Pour cela, 3 artistes ( 2 peintres et 1 sculpteur) qui ont élu domicile à la résidence d’artistes de la Lieutenance, présenteront leurs œuvres au public, mais pas qu’eux….
Alexis Defortescu : Artiste-peintre
L’artiste peintre Alexis Defortescu nous montre une végétation foisonnante dans un décor insoupçonné de banlieues pavillonnaires. De quoi redécouvrir ces paysages communs devenus banals.
Inspiré par les peintures de l’école de Barbizon, l’Art Baroque et les
photographies contemporaines, le travail de l’artiste peintre Alexis
Defortescu mène une réflexion sur la place du végétal dans nos sociétés
contemporaines. D’abord centré sur le portrait et les natures mortes, son travail s’est finalement réorienté vers les paysages à la suite de la crise sanitaire. Depuis les confinements, la nécessité du retour à la nature se fait largement sentir et l’artiste a décidé de le retranscrire au travers de son art en modifiant sa démarche plastique. Avec une peinture à l’huile qui leur donne toute leur atmosphère singulière, ces paysages jouent sur la composition, les volumes, la couleur, la matière, l’ombre et la lumière pour révéler des décors végétalisés du quotidien. Par sa représentation, l’artiste invite le spectateur à le suivre le long de sa promenade et à se plonger dans ces paysages devenus communs, voire banals, pour en découvrir une nouvelle facette. Pensés comme des instants méditatifs, des moments propices à la réflexion, ses tableaux se lisent comme des souvenirs de balade que l’on voudrait préserver. Bien qu’il soit peu commun de poser sur toile le décor des banlieues pavillonnaires, l’artiste se plait à révéler des scènes que l’on n’aurait pas soupçonnées picturales ou poétiques. Et pourtant, on y découvre une végétation riche et luxuriante, presque exotique, qui est contrôlée mais bien présente. Avec l’utilisation récurrente du gros plan et du plan rapproché, les tableaux amènent à la rêverie, à se demander ce qui se cache derrière ce bout de paysage. Et vous, comment votre imagination dessine-t-elle l’arrière décor de ces peintures…
Guillaume Montier : Artiste-peintre
Peinture à l’huile de paysages.
Né à Rouen, Guillaume Montier, artiste plasticien, vidéaste, peint et expose depuis 1994. Adepte des séries, il alterne improvisation et questionnement pour interroger l’existence, son vide ou sa plénitude. L’artiste aborde le paysage, la nature et la place de l’être humain dans celle-ci. Quelles sont les interactions que l’on peut avoir avec le paysage ?
Parcours et démarche artistique
Ces dernières années l’intention de saisir une forme, une figuration poétique de la relation homme/nature, mais toujours par le prisme de la lumière, est de plus en plus prégnante dans mes créations. Je veux capturer les tensions charnelles et lumineuses qui se jouent dans notre rapport aux éléments : dans l’enveloppement de l’eau, contre la dureté du minéral, sous la sensualité du végétal. Donner à la peau sa fonction de feuillage qui reçoit le photon et offrir au paysage et au ciel la vibration qui pourrait les transfigurer. Que ce soit par le biais de la peinture, du dessin, du tirage photographique ou par la combinaison de plusieurs de ces médiums, mes œuvres ou mes recherches se veulent toujours des tentatives de captation de la lumière.
Jean-Louis Raymond : Sculpteur, céramiste, photographe et musicien
Jean-Louis Raymond est sculpteur, céramiste, photographe et musicien, Il a enseigné la Sculpture à l’ESBA TALM jusqu’en 2012 où il a notamment dirigé une Unité de Recherche Expérimentale, « Résonance, du sensible au sens » autour de l’expression symbolique des sons dans l’espace public. Par ailleurs, il a initié le « Collectif ROTBG, Laboratoire libre de recherche musicale expérimentale et de performances sonores en bord de mer » basé à Honfleur https://www.rotbg.org Il est actuellement notamment engagé dans la création de sculptures de grands et moyens poissons du Pacifique, cuits à 1300° dans son four à bois…
Corinne Geffray : Sculptrice et céramiste
Corinne Geffray a longtemps exercé un travail de styliste et de designer avant de s’engager dans la sculpture.
Son expérience des matériaux et son goût pour le toucher empirique dans la recherche initiale des formes se sont trouvés naturellement réactivés dans les nouvelles problématiques qu’induit une recherche artistique libérée des contraintes de la fonction. Aujourd’hui, ses sculptures témoignent toujours d’une succession de décisions et de gestes simples. Le bois, le métal, la pierre, la terre, matériaux de base, sont mis en forme et organisés dans des dispositifs de confrontations formelles qui font écho à leur plasticité respective. Les œuvres qui en résultent cheminent indifféremment de l’abstraction à la figure, cultivant l’étrangeté et l’humour comme des nécessités fondamentales à leur élaboration.
Adrien Lefebvre : Plasticien son
Adrien Lefebvre travaille de manière fréquente d’après et pour le site sur lequel il intervient. Le lieu, son acoustique, les gens qui le traversent, sont autant de constituants essentiels à l’appréhension de ses œuvres. Le son est à la fois le médium et la matière de celles-ci. Révéler les qualités sonores des objets et des espaces n’est jamais guidé par la nostalgie mais bien par une intention de créer de l’étonnement. Tel un bricoleur, l’artiste collecte, assemble, démonte et remonte ce qui lui sert d’outils à expérimenter. Adrien Lefebvre vit et travaille en Normandie où il a étudié à l’École supérieure d’arts et médias de Caen / Cherbourg.
Pratique
Exposition de l’été : « Il joue avec le vent, il cause avec le nuage » : du 12 juillet au 18 août aux greniers à sel de Honfleur. Entrée gratuite