Honfleur : Les lycéens engagés pour la sauvegarde et la défense des forêts
Vendredi dernier, les lycéens honfleurais du lycée Albert Sorel ont pu remettre à Anne Fontaine, designer de mode, à la tête de la Fondation Anne Fontaine qui œuvre pour sauver la Mata Atlântica au Brésil, le fruit de leur travail pour sauver les forêts. Un travail de sensibilisation sur l’importance de préserver la forêt effectuée tout au long de l’année par les lycéens honfleurais.
Pour la 5e édition, les lycéens restent fidèles au programme du Dr Jane Goodall, messager de la paix de l’ONU, primatologue et fondatrice du Jane Goodall Institute et du programme Roots & Shoots auquel participe le lycée. Avec la fondation Anne Fontaine, l’objectif est également de faire découvrir le lin de Normandie tout en mettant en avant les entreprises, les commerçants et artisans locaux ainsi que les associations qui régulièrement encouragent les projets des lycéens…
Les Franciscaines de Deauville : à la découverte d’un lieu culturel et intemporel
Remonter le temps à la conquête d’une histoire, d’une rencontre, d’une richesse humaine, c’est comme renaître dans un monde parallèle pour revivre l’époque telle que là où tout a commencé.
Les Franciscaines de Deauville, un lieu qui se découvre, qui se visite et surtout, qui se vit, en écoutant ses murs chuchoter, ses couloirs raisonner, son cloître et sa chapelle murmurer. Tout est là pour émerveiller les visiteurs, en dévoilant les secrets des lieux à travers des vestiges de l’époque et des bâtiments de nos jours. Ici, on vient pour voir, pour faire et pour partager, ici où chaque nouveau jour est déjà un événement.
Pour une immersion totale dans la vie et le vécu des Franciscaines, rien de mieux qu’une visite guidée et commentée exceptionnellement pour la presse par celle qui sait comment nous faire aimer et adopter ce lieu, Caroline Clémensat, directrice générale des Franciscaines, qui nous raconte, comme si elle y avait été, les débuts et l’évolution de ce lieu, devenu avec le temps aussi précieux que prestigieux tout en soulignant que des visites patrimoniales sur l’histoire du lieu se déroulent tous les 1er samedis du mois à partir de 11h00, pour tout public, gratuitement. Des visites dont le nombre est limités à 25 personnes et organisées par l’équipe de médiation.
Un peu d’histoire
Un seul article ne suffit pas pour arpenter le chemin parcouru des Franciscaines, néanmoins cette lecture donne le top départ de ce voyage dans le temps.
Deux dates cruciales cependant à retenir : En 1875, la première pierre d’édifice embrasse la terre à Deauville, qui, des siècles plus tard, en 2021, ouvre les portes des Franciscaines en tant que lieu de tous les univers : musée, rencontre, culture, échange, partage et bien d’autres activités à découvrir.
Entre ces deux dates, bien des choses ont bouleversé l’histoire de ce lieu, qui a vu le jour grâce à la bonté et à la générosité de deux sœurs pieuses : Adèle et Joséphine Mérigault, issues d’une famille de la Somme, qui consacrent leur vie aux œuvres de charité, décident d’abord de fonder un hôpital destiné aux marins et aux orphelins des marins disparus en mer, puis transforment le projet en orphelinat pour les filles de marins. Quatre autres sœurs religieuses rejoignent le projet en 1878, les Franciscaines de Perrou, d’où le nom mystique de cet édifice. Elles vont contribuer à l’évolution et à la transformation des lieux.
Hôpital, puis orphelinat, puis de nouveau hôpital pendant la guerre de 1914, pour redevenir orphelinat en 1919, et ce n’est que le début, car c’est aussi une clinique, un dispensaire, une salle de spectacle, une école, un lycée et un couvent en 2008.
2011 marquera une nouvelle ère pour ce « caméléon » historique, puisque les sœurs quittent le bâtiment principal pour s’installer dans le couvent. C’est alors que la nouvelle vie des lieux va commencer.
2012 : la ville de Deauville propose l’acquisition d’une partie de la Congrégation des sœurs Franciscaines, notamment le couvent, le pavillon Bestia-Monrival et l’aumônerie. C’est ainsi qu’est né ce qui est aujourd’hui la fierté de toute la région, ce célèbre « Franciscaines », qui n’a rien à envier aux plus grands lieux culturels.
Les activités des Franciscaines
Après avoir réalisé des travaux de rénovation architecturale et technique, tout en gardant l’authenticité des édifices et les piliers de son histoire, les plus grands événements se sont déroulés et se déroulent toujours sous les ailes des Franciscaines, en commençant par la première exposition d’ouverture en 2021 « Sur les chemins du paradis », en passant par des spectacles, des rencontres, des conférences, des expositions permanentes et temporaires, des ateliers pour petits et grands, sans oublier le festival Planches Contact, une rencontre très attendue chaque année.
La programmation vertigineuse des événements à venir, qui ne laisse pas place à l’hésitation de passer une journée inoubliable aux Franciscaines, est une garantie d’émerveillement et de satisfaction.
De la naissance des Franciscaines à nos jours, en passant par des transformations d’objectifs et d’utilisations, le parcours de ce lieu mythique est une véritable métamorphose au service de l’humain, de sa vie, de sa culture et de sa civilisation.
Pour plus d’informations et réservations, consultez le site web des Franciscaines.
https://lesfranciscaines.fr/fr

Inscriptions pour l’épreuve du Mât incliné 2024
Ce samedi 29 juin, inscriptions en mairie pour la célèbre épreuve du mât incliné, édition 2024, à Honfleur. Les inscriptions doivent se faire dans le hall de la mairie ce samedi 29 juin à 10h. Pour y participer, vous devez habiter à Honfleur ou ses environs, avoir 18 ans révolus à la date de l’épreuve et fournir une photocopie d’une pièce d’identité. Une attestation de natation vous sera demandée le jour de votre inscription. A remplir en mairie.
Les pré-qualifications se feront vendredi 12 juillet prochain (rdv à 17h30 en mairie). Comme l’an dernier, seuls 9 candidats seront retenus pour participer à la finale du mât incliné le dimanche 14 juillet.
Honfleur : La gestion des terrasses restera communale.
Depuis plusieurs semaines, le bruit courait à Honfleur d’une possible prise en main de la gestion des terrasses, sur le domaine public, par l’entreprise Vinci, leader mondial des concessions, de la construction et de l’énergie. De nombreux restaurateurs, notamment ceux du Quai Sainte-Catherine, se sont interrogés sur le sujet et ont interpellé notre journal. Pour en avoir le cœur net, nous sommes allés ce dimanche à la rencontre du maire de la ville, Michel Lamarre, qui a été catégorique sur le sujet. « Je n’ai jamais eu l’intention de donner la gestion des terrasses de la ville à un privé ! … Cette rumeur est infondée. C’est vraiment du n’importe quoi !… » Souligne Michel Lamarre.
Il faut dire que les recettes liées à la gestion des terrasses représentent, pour la ville de Honfleur, une manne financière importante et passer cette gestion à un privé aurait eu des conséquences importantes, avec notamment une augmentation du prix des terrasses de l’ordre de 30 % si la ville devait garder le même volume de recettes. Cette augmentation aurait eu du même coup une répercussion tout aussi importante sur le prix des boissons et autres repas… Mais qu’on se rassure, il ne s’agissait que d’une mauvaise rumeur. La gestion des terrasses sur le domaine public restera bien communale, comme le confirme le maire de la ville.
Création d’une œuvre monumentale par l’artiste peintre Karls Karl
Afin d’aider le club de football du Stade Saint-Sauveurais, l’artiste peintre Honfleurais, Karls, vient de créer, en public, une œuvre monumentale…