Le carnaval de Nice pourrait se délocaliser en Normandie !…
Les chars du carnaval de Nice, coulisses, histoire et interview…
Derrière chaque émerveillement, il y a une création venue d’une collaboration autour d’une idée, qui s’est elle-même développée et s’est enrichie pour donner naissance à un travail d’équipe, à une concrétisation d’un rêve.
Le carnaval de Nice donne le « LA » pour cette symphonie de création et d’imagination. Comme souligné dans notre précédent article, le carnaval de Nice fait vibrer la ville depuis des décennies, durant une quinzaine de jours chaque année en février, avec des animations et des activités qui enchantent petits et grands, et ce jusqu’au 2 mars, pour le plus grand bonheur des Niçois et des visiteurs du monde entier (plus de 200 000 personnes attendues).
Parmi tous ces aspects féeriques et fantastiques, les 17 chars des défilés se montrent particulièrement magiques, mesurant de 8 mètres à 20 mètres de haut, débordant de créations et de fleurs. Que ce soit ceux destinés aux batailles des fleurs ou ceux des corsi carnavalesques, la beauté de chaque char n’est égale qu’à son originalité et à l’imaginaire de ses créateurs.
Alors que la fête continue et que les chars ne cessent d’émerveiller le public, Honfleur-Infos s’est faufilé derrière les coulisses pour un tour dans l’antre des préparatifs et des assemblages, avec pour cerise sur le gâteau, une interview éclair des fils de la famille Povigna, le clan légendaire, qui s’occupe des chars depuis plusieurs générations, que ce soit en France, en Asie ou en Europe, leur savoir-faire dépasse nos frontières.
« Je suis la quatrième génération d’une famille de carnavalier. Je travaille avec mes enfants et, surtout, avec mon papa Jean-Pierre, quatre-vingt-deux ans : il est le fondateur de notre dynastie de créateurs de bonheur dans le monde des spectacles, toujours présent sur les lieux, avec son bleu de travail dès six heures du matin. Donc, aujourd’hui sur le carnaval de Nice, trois générations sont à l’œuvre pour accomplir notre mission : procurer du bonheur au public. » explique fièrement Gilles Povigna lors de notre interview. « Sur l’ensemble des chars du carnaval, huit sont de notre création, dont le couple royal, le roi des océans et sa reine. Tous les chars ont au moins un thème commun, celui de la protection des océans, en plus des autres thèmes, comme la pollution, la politique, l’exploration sous-marine, et plein d’autres thèmes« , poursuit Gilles sans se lasser de mettre sa passion en avant.
HI : Comment se prépare un tel éventement chez les Povigna ?
Gilles : « Tout commence à partir d’un dessin fourni par un Ymagier, un dessinateur professionnel. Dans notre cas, c’est Gerard Artufel, avec qui nous collaborons depuis une vingtaine d’années. Vient ensuite notre rôle en tant que concepteur et réalisateur, via notre entreprise Concept Événementiel et nos ateliers. Les croquis de dessin sont repris en 3D par nos informaticiens et nos graphistes, pour ensuite être sculptés et modélisés pour que chaque pièce prenne vie, avec une motorisation sophistiquée ; suit enfin l’habillage de ces structures, les peintures, les rajouts des objets animés, les décorations et plein d’autres éléments faisant partie d’un char. Nous travaillons en équipe d’environ 15 personnes toute l’année, dont quatre mois sont consacrés au carnaval de Nice, mais le reste de l’année, nous avons d’autres événements à gérer dans toute l’Europe et l’Asie aussi. »
HI : Que deviennent ces chars après le carnaval ?
Gilles : « Certaines parties des chars sont rachetées par d’autres municipalités, pour divers besoins, les autres parties partent en recyclage, mais chaque année de carnaval, nous repartons à zéro, nous n’utilisons jamais les mêmes d’une année à l’autre. » Sur une note d’humour et de bonne humeur, nous terminons l’interview par une suggestion de Gilles d’être invités par la région de Normandie pour nous faire vivre le carnaval de Nice à la sauce normande. L’appel est lancé, alors, pourquoi pas !…
Football : Le CS Honfleur l’emporte face à Herouville.
Dans un championnat dense et où le moindre faux pas peut être synonyme de sanction, le CS Honfleur n’avait pas le droit à l’erreur ce week-end s’il voulait garder la tête du championnat (à égalité avec Muance) et ainsi éviter le retour d’adversaires coriaces comme l’US Pont l’Évêque ou l’ASL Chemin Vert.
Opposé à la réserve d’Hérouville, antépénultième du classement et qui reste avant ce match sur une série noire (aucune victoire depuis le 17 novembre 2024), Alexandre Delaune, confronté à de nombreuses absences de taille, penche pour un 4-3-3 pour débuter ce match. (T. Ruette –M. Famette – L. Famette–D.Lognon – nT. Luce – L. Manoury–F.Dair – rN. Bonvoisin – S. Zouaoui–Q.Benaïchouche – eE. Tombois)
Ce match débute calmement et durant la première demi-heure, les 2 gardiens sont peu inquiétés. C’est seulement durant le dernier quart d’heure de la première mi-temps que Herouville frappe par l’intermédiaire de son numéro 10 flamboyant qui trouve le poteau sur un coup franc lointain.
En seconde période, les Honfleurais mènent la danse. Le groupe d’Alexandre Delaune revient plus conquérant des vestiaires et se procure plus d’occasions, notamment grâce à Sofian Zouaoui qui retrouve son étincelle ces derniers temps. Et justement, à la suite d’un travail brillantissime de Frédéric Dair, Sofian élimine le gardien d’un crochet dévastateur et conclut pour Honfleur.
Hérouville va donc tout tenter pour revenir au score, mais les visiteurs vont donc laisser des espaces énormes dans le dos de leur défense.
À la 75ᵉ minute, Baptiste Letellier ratisse un ballon au milieu du terrain et sert Sofian Zouaoui. Ce dernier remporte son 1 contre 1, et d’une frappe furieuse, il décroche la lucarne du portier herouvillais. 2-0 pour le CSH.
Le score ne change plus.
Porté par Zouaoui, Honfleur a réussi son coup. La bande de Delaune est toujours première et porte son avance à 6 pts sur le troisième, dans un championnat exaltant qui n’a pas fini de bouger.
De notre correspondant : Hugo Tribhou
Honfleur : Un ragondin capturé par les policiers municipaux
Ce mardi matin, les policiers municipaux de la ville de Honfleur ont été appelés pour capturer un ragondin qui tentait de s’introduire dans un magasin de la rue de la République. Avec beaucoup de précaution, les policiers municipaux, n’écoutant que leur courage, ont réussi à attraper le rongeur avant de l’enfermer dans une cage pour être relâché dans les marais non loin de la zone industrielle. Il n’est pas rare de voir des ragondins dans notre ville, notamment le long de la rivière « La Clair » qui traverse la ville du sud au nord pour se jeter dans le vieux bassin. Ce rongeur, qui fait peur à beaucoup de monde, est pourtant très utile, car il lutte contre la prolifération des rats musqués, il débroussaille et entretien les rives. Mais là, pour le coup, les propriétaires du magasin en sont quittes pour une sacrée frousse.
Honfleur : L’office de Tourisme communautaire cherche son ambassadeur
L’office de tourisme communautaire de Honfleur recherche ses prochains ambassadeurs ! C’est en ces termes que les responsables de la communication de l’office de tourisme communautaire publient leur communiqué de presse. Mais un ambassadeur, c’est quoi ?
Une personne qui a envie de partager bénévolement ses connaissances et ses bons plans sur le territoire de Honfleur.
Dans quel but ?
Les ambassadeurs locaux offrent une expérience plus authentique et personnalisée de Honfleur.
Leurs recommandations et bonnes adresses, perçues comme sincères et crédibles, renforcent la confiance des visiteurs.
Ce programme permet également d’impliquer la communauté dans la promotion de la ville, tout en contribuant à renforcer l’attractivité de Honfleur et à offrir une expérience sur mesure à chaque visiteur.
Profil recherché !
Vous avez au moins 18 ans,
vous adorez Honfleur,
vous connaissez le territoire comme votre poche,
vous aimez raconter des histoires et des anecdotes historiques ou culturelles,
vous vivez sur Honfleur et ses environs (Beuzeville, Saint- Sulpice …)
Vous avez à cœur de partager votre amour de notre territoire,
vous avez une belle plume et êtes actif sur les réseaux sociaux…. Alors n’hésitez plus et contactez l’office de tourisme de Honfleur…
Honfleur : initiation au modelage au service culturel
La semaine passée, le service municipal d’animation sociale et culturelle des quartiers de Honfleur a organisé une séance d’initiation au modelage avec deux professeures : Anne-Marie Staszweski et Catherine brassy, à la salle des associations avec un groupe de personnes de Honfleur. Une séance très appréciée des participants qui ont promis de revenir… La prochaine séance aura lieu au mois de mai prochain dans le cadre du planning des séances du collectif municipal des artistes honfleurais. Des séances ouvertes à tous.
renseignements auprès de la mairie de Honfleur.
Honfleur : La soupe des chefs pour le Lions Club
Régulièrement, le Lions Club de Honfleur propose des animations afin de récolter des fonds qui serviront par la suite à aider des associations. Samedi matin, dès potron minet, les bénévoles étaient présents sur le marché de Honfleur pour cette fois proposer la traditionnelle soupe des chefs cuisinée puis offerte par des chefs honfleurais. Une initiative saluée par bon nombre de locaux, « nés natifs » et de horsins.
Honfleur : Les puces des couturières, un rendez-vous incontournable
S’il est des rendez-vous qui mobilisent bon nombre de personnes et de visiteurs, le salon des puces des couturières, organisé par les associations « Coudes à coud » et « Être et Boulot », fait incontestablement partie de cette catégorie. Pendant deux jours, samedi et dimanche, le salon des puces des couturières a une nouvelle fois connu un véritable succès en accueillant des centaines de visiteurs.
Cela fait maintenant treize ans que ce salon existe et à chaque fois, c’est la même satisfaction, comme le souligne Karine Hamel-Cam, la nouvelle directrice d’Être et Boulot : « Depuis 13 ans, ce salon est une réussite. Cette année encore, nous recevons plus d’une cinquantaine d’exposants venant d’un peu partout : de Moselle, de la région parisienne, de Bretagne, du Nord, mais aussi et surtout de la région honfleuraise. L’entrée est libre et gratuite afin d’ouvrir l’espace à tout le monde… »
Sur les 220 mètres linéaires du salon, les visiteurs peuvent facilement trouver leur bonheur : « Nous avons tous les genres, des gens qui viennent chiner, des gens qui recherchent la perle rare ou bien des gens qui viennent chercher un tissu, une étoffe et qui, au hasard de la déambulation, vont faire une découverte, car nous avons ici, dans ce salon, beaucoup de belles choses. » Souligne la présidente aidée dans sa mission par l’ancien président Pierre Levallois aujourd’hui à la retraite.
Dans ce salon, chacun a pu y trouver son bonheur, car ce salon n’est pas uniquement réservé aux deux associations, il y a aussi environ 50 % d’exposants professionnels qui amènent de très belles choses…
Dimanche soir, à l’heure du bilan, les visages étaient certes fatigués, mais il y avait aussi beaucoup de sourires. Une fois de plus, les puces des couturières ont remporté un véritable succès populaire, et c’est bien là l’essentiel…
