Dépistage du cancer du sein grâce au « Mammobile »

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Depuis le 26 Septembre dernier, Le « Mammobile », cabinet de radiologie aménagé dans un semi-remorque de 19 tonnes, sillonne le Calvados, pour permettre aux femmes les plus éloignées des cabinets de radiologie de participer au dépistage du cancer du sein au plus près de chez elles.

Cette expérimentation de 2 ans est menée à l’échelle de plusieurs départements normands sous la coordination de l’UMR INSERM Anticipe et du Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers (CRCDC). Elle a débuté dans l’Eure en 2021 et se poursuivra jusqu’en mars 2023 dans le Calvados, avant d’être déployée dans la Manche puis en Seine-Maritime.

L’importance du dépistage

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Le dépistage organisé du cancer du sein est recommandé tous les 2 ans à partir de 50 ans. Pourtant, nombreuses sont les femmes qui ne se font pas dépister, par manque de temps, parfois par méconnaissance ou crainte, ou souvent parce que le cabinet de radiologie est trop éloigné. Or, dépister précocement un cancer du sein peut permettre de soigner plus facilement, avec des traitements moins lourds, avec moins de séquelles et d’augmenter les chances de guérison.
Dans le Calvados, sur la période 2020-2021 sur 116 094 femmes concernées, seules 63 114 ont effectué un dépistage (54,4%) – source Santé Publique France.

Le Mammobile mode d’emploi

Le Mammobile sillonne le territoire calvadosien et fait étape dans plusieurs communes sélectionnées selon un protocole qui a pour objectif de pouvoir évaluer le dispositif.

Ces communes répondent à plusieurs critères :

Être à plus de 15 minutes de voiture du premier centre de radiologie ;
Disposer d’un lieu de stationnement adapté aux contraintes techniques du Mammobile.

Les femmes concernées par le dépistage dans le Mammobile doivent remplir 2 conditions :

Avoir entre 50 et 74 ans ; Ne pas avoir été traitées pour un cancer du sein au cours des 5 dernières.

Elles reçoivent au préalable un courrier d’invitation spécifique au Mammobile.
A bord, elles sont accueillies par un médecin radiologue, une manipulatrice radio et une secrétaire. L’examen dure environ 15 minutes et permet de dépister les cancers précoces, de petite taille, avant l’apparition de symptômes.

Ces opérations de dépistage devraient concerner un panel de 5 000 femmes pour le Calvados.

Le Département du Calvados et ses voisins normands, acteurs de la proximité et de l’accès aux soins

A travers ses différentes missions, (interventions de PMI, actions de prévention auprès des seniors dans les CLIC, centres de planification et d’éducation familiale, vacations de médecins auprès des bénéficiaires du RSA, accompagnement de projets de télémédecine et e-santé), le Département du Calvados est un acteur important de la prévention et de la promotion de la santé.
La création du Mammobile répond à un véritable enjeu de santé publique et de solidarité territoriale, en facilitant l’accès aux soins et en contribuant à lutter contre la désertification médicale.
Afin de répondre à ces objectifs, les 4 Départements – Calvados, Eure, Manche, Seine-Maritime – ont participé à l’achat du Mammobile (le Département de l’Orne dispose de son propre Mammobile en service depuis plusieurs années).

Les premières étapes du Mammobile dans le Calvados

Les 26 et 27 septembre à Bavent (les femmes invitées résident à Basseneville, Bavent et Gonneville-en-Auge)
Le 29 septembre puis 4 et 5 octobre à Dives-sur-Mer
Le 6 octobre à Gonneville-sur-Mer (les femmes invitées résident à Douville-en-Auge et Gonneville-sur-Mer)
Du 11 au 13 octobre à Argences (les femmes invitées résident à Argences, Canteloup, Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger, Saint-Pierre-du-Jonquet).

Un site et un numéro de téléphone
Les Calvadosiennes pourront retrouver toutes les informations sur le Mammobile (présentation et tournée) sur le site : mammobile-normandie.fr ou en appelant le 02 31 93 79 37.

Les autres partenaires

L’Institut national du cancer, l’ARS Normandie, l’Assurance Maladie, l’URML Normandie, la Ligue contre le Cancer, l’association Promotion Santé Normandie et l’association Ruban Rose.

Portrait du Mammobile
Longueur : 13 mètres
Largeur : 2.55 mètres
Hauteur : 4 mètres
Poids : 19 tonnes
Coût : 660 000 € (165 000 € par Département)

En chiffres
54 dates de dépistage
152 communes calvadosiennes concernées par la venue du Mammobile
Un panel de 5 000 femmes invitées au dépistage

« La Filière » de Philippe Sands

Un récit historique, mené comme un thriller. L’auteur a le sens du récit et c’est très bien documenté. On trouve à la fin du livre, les sources de l’auteur (environ 60 pages), on voit qu’il s’est appuyé sur des archives, des articles de journaux et même sur la correspondance de Otto et Charlotte.
C’est l’histoire d’une famille de nazis. Qui est Otto von Wächter ? Philippe Sands mène une enquête approfondie riche de détails et d’anecdotes depuis son enfance, son mariage, ses enfants, son aveuglement devant les horreurs du parti nazi dont il est un fervent adepte depuis 1923. Son intégration dans l’élite hitlérienne, sa nomination comme gouverneur de Cracovie en Pologne puis de la galicie dans l’Ukraine actuelle, régions où l’extermination des juifs fut extrêmement active. Comment fait-il ? Comment un être humain peut faire ce genre de choses ? Tout au long de sa carrière, son épouse Charlotte va le soutenir aveuglément même s’il la trompe avec d’autres femmes.
En 1945, il s’enfuie, se cache dans les Alpes autrichiennes avant de se réfugier à Rome et au Vatican où se trouve l’une des filières pour l’exfiltration des nazis vers l’Amérique du Sud. C’est à Rome qu’il trouve la mort en 1949, dans des circonstances qui ne sont pas élucidées. Comment a -t-il survécu jusque-là et a- t-il été assassiné ?

« La Filière » de Philippe Sands, aux Edts : Albin Michel

 

La Chronique TV de Serge du 1er au 7 octobre 2022

«  Quelle époque  », ma bonne dame  !
Comme, vous l’aviez surement imaginé et pensé, je me suis fait une douce violence afin de jeter un œil critique sur la nouvelle mouture de cette deuxième partie de soirée du samedi soir sur france 2…
En effet, Léa Salamé, entourée de ses deux hommes de main, nous attendait en stéréo, vers 23h10, dans son nouveau concept  : «  Quelle époque  !  », avec un habillage très, ou trop coloré… Tout est dit Eddy…
Christophe Dechavanne, ex-transfuge de TF1, poil à gratter notoire du talk-show, faisait ce qu’il sait faire, avec ses mimiques, jetant des commentaires sur les invités présents… Quand à Philippe Caverivière, il nous resservait ses chroniques déjà diffusées sur RTL radio, remodelées pour les exigences du format… On fabrique du show avec du tiède… Il a osé comparer le numéro deux de «  LFI  » Adrien Quatennens de  : «  Will Smith bolchévique  »… On sentait, dans les rires des gens présents, qu’ils se forçaient, s’esclaffant pour un rien, sinon faire comme dans les talk-shows à l’américaine…
Sur le plateau, Yann Moix, Jean-Paul Rouve essuyaient les plâtres du nouveau décor et lorsque l’invité politique, Jean-Luc Mélenchon, visiblement bousculé, manifestement ennuyé avec ce «  cas  » Adrien Quatennens et sa «  claque  », demeurait sur sa réserve, tentant même d’expliquer l’inexplicable  : «  On ne frappe pas une femme  !  »…
Surement, ne désirant pas l’enfoncer davantage, Yann Moix a préféré s’éclipser avant le débat à bâton rompu avec le boss de «  La France Insoumise  »…
Ne voulant pas regarder, pour ma part, cet ancien escroc, Marc Mouly, venu vendre son bouquin  : «  La Cavale  », j’ai préféré abréger la vision de «  Quelle époque  !  », réalisée par Régis Lamanna-Rodat…  ( 17,6%, soit 1.100.000 de curieux)… Tout reste dans le titre du concept…

La guerre de Troie…
La hache de guerre ne semble guère être enterrée entre les deux mastodontes de l’audiovisuel français… Pour preuve, la justice n’oblige pas Canal+ à rétablir la diffusion de TF1 par satellite. Le conflit, en un seul mot, pas prêt de s’apaiser puisque depuis un bon mois maintenant, 5,4 millions de foyers demeurent privés des chaînes du groupe TF1, après la décision radicale de la vilaine chaîne cryptée de couper purement et simplement le signal, pour cause de différend financier concernant le renouvellement de l’accord de distribution…
Pas folle, la guêpe, TF1 ayant assigné en référé son dur concurrent Canal +, afin d’obtenir le rétablissement du fameux signal dans les zones, dites blanches, via la TNT SAT, assuré par le groupe, mais a été débouté de sa demande par le tribunal de commerce de Paris…
Le PDG de la société Bouygues assure, quant à lui, que le dialogue, avec les Cryptés, ne les ont pas pris en grippe, n’est pas rompu… Visiblement on se croirait dans une série à la Spielberg, genre les «  Dents de la mer  » et des êtres venus d’un autre monde, «  les Envahisseurs  »…

Les Combattantes…
Avec 25,1%, soit 5.570.000 téléspectateurs, TF1 dame le pion à ses concurrentes, avec cette nouvelle série  : «  Les Combattantes  », du lundi, en 8 épisodes, emmenée par Audrey Fleurot, la championne actuelle, souvenez-vous, avec son format  : «  HPI  »…
A ses côtés, Camille Lou, Julie de Bona et Sofia Essaïdi… Une prostituée, une mère supérieure, une fugitive et une femme d’affaires… Ces quatre femmes vont se croiser, s’allier et se battre contre l’adversité… Bref, des destins qui chambouleront leurs vies durant ce conflit qui se déroule lors de la Grande Guerre 14/18…
Espérons tout de même que les longueurs qui alourdissent certaines scènes devenant interminables, ce problème sera revu et corrigé dans les prochains épisodes…
Un format produit par Iris Bucher… Les scénaristes et monteurs vont devoir bûcher pour rendre l’ensemble plus égal…

Et si je vous parlais de vos programmes de télévision pour cette semaine…

Samedi 1er octobre…
France 3  : un téléfilm de Louis Jeunet  : «  De miel et de sang  », avec Eva Darlan, Nicolas Gob et Léa François… Nous sommes dans un village de Provence et un capitaine de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement revient au pays et retrouve une ancienne du lycée devenue gendarme pour enquêter sur la mort d’un homme piqué par des abeilles… Dare-dare…
NRJ 12  : la série américaine, en rediffusion, saison 6  : «  The Big Bang Theory  », avec Johnny Galecki, Jim Parsons, Kaley Cuoco, Simon Helberg et Mayim Bialik…. Six épisodes…
6ter  : la série américaine, en rediffusion, saison 8  : «  Hawaii 5-0  », avec Alex O’Loughlin, Daniel Dae Kim et Scott Caan… Six épisodes…

Dimanche 2 octobre…
TF1  : un film de et avec Franck Gastambide, Bernard Farcy et Malik Bentalha  : «  Taxi 5  »… Un chauffeur de taxi parisien, émérite, et un policier, doivent mettre hors d’état de nuire des braqueurs de banques pilotant des voitures puissantes…
France 2  : un film d’Elizabeth Banks  : «  Charlie’s Angels  », avec Kristen Stewart, Ella Balinska et Naomi Scott… Des espionnes d’envergure d’une agence secrète doivent protéger une ingénieure qui a le malheur de dénoncer les dangers d’une technologie inventée par sa propre entreprise… Mouais…
C8  : un film signé Joël Séria  : «  Les Galettes de Pont-Aven  », avec Jean-Pierre Marielle, Jeanne Goupil, Claude Piéplu, Dominique Lavanant et Bernard Fresson… Nous sommes dans la Bretagne des années 70, en France, et nous suivons la vie d’un voyageur de commerce qui tombe brutalement amoureux d’une belle inconnue… Il abandonne sa famille pour se consacrer à la peinture… Une phrase est retenue dans ce film truculent et paillard pour ce VRP postériophile. «  Ce cul, ce cul ce cul  !…  »…
France 4/culturebox  : au théâtre ce soir  : «  L’Amour, la Mort et les Fringues  », avec Bernadette Lafont, Géraldine Paihas, Karin Viard et Valérie Bonneton… Une pièce de théâtre signée Ilene Beckerman…
6ter  : un film d’Anne Fletcher  : «  La Proposition  », avec Sandra Bullock, Mary Steenburgen, Ryan Reynolds et Craig T. Nelson… Une canadienne, cadre dans une société d’édition new-yorkaise, pour échapper aux services de l’immigration, tient à contracter un mariage blanc…

Lundi 3 octobre…
TF1  : la série française, saison 1  : «  Les Combattantes  », avec Audrey Fleurot, Julie de Bona, Camille Lou et Sofia Essaïdi… Deux épisodes inédits…
France 2  : la série française, saison 4  : «  Les Rivières pourpres  », avec Olivier Marchal, Nicolas Cazalé, Erika Sainte et Nadia Kaci… Un seul épisode inédit, en deux parties  : La Dernière Vague…
W9  : un film de Pierre Morel  : «  Taken  », avec Liam Neeson, Maggie Grace, Famke Janssen et Leland Orser… Un redoutable gang de la mafia albanaise est recherché par un ancien agent des services secrets, fraichement débarqué à Paris…
TMC  : un film mythique de Robert Zemeckis  : «  Retour vers le futur  », avec Michael J.Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson et Crispin Glover… Un savant excentrique en diable a inventé une voiture à remonter le temps, la DeLorean, ce qui donnera la possibilité à un ado de voir vivre ses parents dans leur tendre jeunesse…

Mardi 4 octobre…
France 3  : la série française  : «  La Stagiaire  », avec Michèle Bernier, Philippe Lelièvre, Antoine Hamel et Nicolas Marié… Deux épisodes inédits  : Toujours plus haut et Retour à la nature…
M6  : la série française, saison 1  : «  La Maison d’en face  », avec Julie de Bona, Thierry Neuvic, Caterina Murino et Marc Ruchmann… Les deux derniers épisodes inédits de la saison…
C8  : à 23h15, un film de Paul Greengrass  : «  Jason Bourne  », avec Matt Damon, Tommy Lee Jones, Julia Stiles et Alicia Vikander… On se balade, de Londres, à Athènes et Las Vegas, derrière cet ancien agent traqué par les services secrets américains…

Mercredi 5 octobre…
France 2  : un téléfilm français de Christian François  : «  Boomerang  », avec Corinne Masiero, Tiphaine Daviot et Bruno Salomone… Notre héroïne de «  Capitaine Marleau  », prend du service en qualité de meneuse de grève dans son imprimerie, afin de rendre justice à une collègue agressée par son chef…
C8  : la série française, en rediffusion, saison 1  : «  Mongeville  », avec Francis Perrin, Pierre Aussedat, Gaëlle Bona, Christiane Bopp et Jean Philippe Lachaud… Deux épisodes  : Comme un battement d’ailes et Disparition inquiétante…
6ter  : un film de Tony Scott  : «  Le Flic de Beverly Hills II  », avec Eddie Murphy, Ronny Cox, Judge Reinhold et Jürgen Prochnow… Nous retrouvons, pour le second volet, notre dynamique flic à la tête brulée de Detroit qui tient, avec ses amis et collègues de Californie, à démasquer un gang mené par une beauté vénéneuse…

Jeudi 6 octobre…
TF1  : la série française, saison 1, en six épisodes  : «  Syndrome E  », avec Vincent Elbaz, Kool Shen, Jennifer Decker, Bérengère Krief et Anne Charrier…
France 3  : une série franco-belge, en rediffusion, saison 1, réalisée par Jean-Xavier De Lestrade  : «  Laëtitia  », avec Marie Colomb, Yannick Choirat, Sophie Breyer et Sam Karmann… Les deux premiers épisodes…
W9  : un match de football, en direct de Bretagne, du Roazhon Park  : «  Rennes – Dynamo Kiev  »… Ligue Europa… 3e journée… Groupe B, avec les commentaires de Xavier Domergue et Jean-Marc Ferreri…

Vendredi 7 octobre…
France 2  : la série française, saison 3  : «  Tropiques criminels  », avec Sonia Rolland, Sara Mortensen, Béatrice de La Boulaye, Julien Béranis et Valentin Papoudof… Deux épisodes inédits  : Gros raisins et Sainte-Luce…
Gulli  : un film signé Yves Robert  : «  La Grand Blond avec une chaussure noire  », avec Pierre Richard, Bernard Blier, Jean Carmet, Mireille Darc et Jean Rochefort… A la suite d’une supercherie due à une guerre entre deux boss des services secrets français, un musicien timide, tête en l’air, va devenir leur jouet…
6ter  : la série américaine, en rediffusion, saison 4  : «  NCIS  : enquêtes spéciales  », avec Mark Harmon, Michael Weatherly, Cote de Pablo et Sean Murray… Six épisodes…

A suivre…S.G.

« Le Belem » en escale 4 jours à Honfleur

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« Le Belem », le plus grand trois-mâts français encore en activité, est pour quelques jours en escale à Honfleur.
Arrivée sous le regard curieux du public, le navire a accosté ce vendredi après-midi le long du Quai Gallien.
Des visites sont organisées, les 1er et 2 Octobre de 10h à 18h avant que le navire reprenne la mer.
Les billets pour la visite, sont disponibles sur le site de la fondation Le Belem, ou bien au pied de la passerelle…

L’histoire récente du navire :
En 1979, la Caisse d’épargne rachète le trois-mâts qui retrouve son nom et pavillon d’origine. Elle en fait don à une fondation créée à son initiative. La Fondation Belem, reconnue d’utilité publique en 1980, restaure le voilier à Brest, puis Paris et l’aménage en navire-école civil ouvert au grand public. Le Belem est classé monument historique en 1984. Plusieurs grands voyages marquent l’histoire récente du Belem :
– en 1986, le navire participe au centenaire de la statue de la liberté à New York
– en 2002, le Belem retourne à Belém au Brésil puis à Saint-Pierre de la Martinique en hommage aux victimes de l’éruption de 1902 de la montagne Pelée
– en 2008, le navire représente la France au 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec
– en 2012, le Belem est l’invité de la reine Elisabeth II à l’occasion de son jubilé de diamant et des Jeux Olympiques de Londres ;– en 2014, le navire retourne sur les traces du Giorgio Cini à Venise
– en 2016, le Belem fête ses 120 ans.

Échanges professionnels à la Maison des familles …

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Dans le cadre de ses soirées thématiques, le Relais Petite Enfance de Honfleur et Grandir en Pays d’Auge vous invitent le mercredi 5 octobre 2022 à 20h à la Maison des familles (quartier du Canteloup à Honfleur) pour échanger avec des professionnels et des particuliers sur le sujet des retrouvailles parents-enfants.

Cet événement gratuit sera divisé en deux temps : la diffusion du film « Retrouvé c’est paré » des productions Préparons Demain et un échange avec Sophie Ragueneau, Éducatrice de Jeunes Enfants.

Morgan Letot nouveau président du Photo Club Honfleurais

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L'assemblée générale du Photo Club de Honfleur a e...


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Le maire de Honfleur, Michel Lamarre, rend hommage à Françoise Lecoq

Dans un très long communiqué, le maire de Honfleur, Michel Lamarre, souhaite rendre hommage à Françoise Lecoq, Présidente de la Société des Marins, qui malheureusement vient de disparaître…

En premier lieu, quelques dates du parcours de Françoise Lecoq :
. Elle a été trésorière de la Société des Marins vers les années 2004,
. Secrétaire de la Société des Marins de 1996 à 2014,
. Présidente de la Société des Marins depuis 2014, après avoir succédé à Thierry
LEBAS,
. Présidente du Club Philatélique depuis 1994, et elle nous disait que grâce aux timbres, elle avait pu voyager dans le monde entier et appris énormément de choses,

« Je viens d’apprendre le décès de Françoise LECOQ. Cette nouvelle a rendu tristes toutes celles et tous ceux qui l’ont connue, bien évidemment les membres de sa famille, ceux qui font partie de sa chère équipe de la Société des Marins qui ont perdu leur présidente et qui se sentent, ce matin, je le sais, orphelins. Je pense également à l’ensemble des honfleuraises et des honfleurais qui savent tout ce que Françoise a fait pour maintenir notre Fête des Marins, au moment de la Pentecôte. Je peux en témoigner bien évidemment, pour l’avoir rencontrée tant de fois pour préparer ensemble cette Fête qui peut paraître simple à organiser mais qui demande un travail immense de préparation, longtemps à l’avance, et qui repose, in fine, sur un tout petit groupe de personnes qui se font de plus en plus rares. Je me souviens, chaque année, de son arrivée dans mon bureau pour préparer l’événement, enthousiaste, souriante, pleine de vie. Françoise se souciait de l’organisation de la fête, de la liste des invités, de la venue des fanfares, du défilé, du choix du bateau-amiral. Elle s’inquiétait de la météo. Elle souhaitait, tout simplement, que la fête soit une réussite. Elle voulait que les pêcheurs, les marins, les enfants, les familles, que les Honfleurais soient heureux, qu’ils quittent la fête, pleins de joie, de sourires et de souvenirs qui les aideraient à appréhender les mois suivants, dans la perspective d’une nouvelle Fête des Marins, à chaque fois renouvelée.
Françoise était sérieuse. Elle avait le don de l’organisation, je peux même dire du commandement. Elle restera dans l’histoire de notre ville la première femme à avoir été élue présidente de la Société des Marins. Combien de fois m’a-t-elle dit qu’elle était heureuse que la Ville ait eu l’idée de mettre à disposition de la Société des Marins – la plus ancienne association de Honfleur née il y a 161 ans – la cabane des lamaneurs que nous surnommions ensemble « l’Amirauté », là-bas, à la fois loin du centre foisonnant de notre vieille ville, mais en même temps tout à côté, à l’extrémité du môle, près du petit phare à tête rouge, dans cette petite cabane blanche et bleue. Françoise y a présidé bien des commissions et bien des réunions. Elle avait la plus belle vue sur la ville. Elle me le disait souvent, et elle était très fière et rassurée lorsque je lui ai dit que le môle était sauvé et allait être réhabilité, grâce au projet de La Mora. En plus, me disait-elle, c’est un projet maritime auquel les jeunes seront associés. Elle était vraiment contente de ce projet. J’espère que de là où elle se trouve aujourd’hui, elle verra son évolution. Elle le mérite.
Je me souviens également de sa remise de la médaille de chevalier dans l’ordre du Mérite Maritime par son ami, et parrain pour cette cérémonie, Michel VANJON, que les Honfleurais ont bien connu. Françoise est une des rares femmes en France à avoir reçu cette prestigieuse distinction, pour son action en faveur du monde de la mer. Cet instant avait été très émouvant pour elle, pour ses proches, pour ses amis. Françoise ne pensait pas qu’un jour elle aurait été honorée de la sorte, et ce qu’elle faisait, elle le faisait avec bon cœur et générosité, bénévolement, pour aider, pour participer et aussi parce qu’elle aimait sa ville, ce Honfleur qui l’avait vu naître et qu’elle aimait avec cœur et passion. Je la voyais pendant le pèlerinage jusqu’à Notre-Dame de Grâce. En montant les rues de Honfleur et en les descendant, quelle que soit la couleur du ciel : bleu, ensoleillé, ou gris sous la pluie, elle souriait. Elle était heureuse. Elle plaisantait, tout en restant aux aguets, surveillant ici ou là la moindre imperfection, le décalage, la procession. Elle regardait si la montée se passait bien, si les enfants n’étaient pas trop fatigués, si les maquettes n’étaient pas abîmées, et après le repas de clôture du lundi, elle venait me voir en me demandant systématiquement chaque année : « Alors, Monsieur le Maire, êtes-vous content ? Est-ce qu’on l’a réussie », pour terminer par l’expression « Encore une de passée ». Elle repartait bien souvent satisfaite.
Au-delà de cet hommage, je pense que dès que nous nous serons donnés un peu de temps pour la réflexion, nous essaierons de donner son nom à un lieu honfleurais en rapport avec la mer. Ainsi Françoise restera accrochée à notre histoire, à nos traditions qu’elle a si bien défendues et maintenues à nos côtés, à bout de bras, dans l’intérêt de nous tous.
Françoise a rejoint Michel VANJON, Jacques POULAIN, Mercédès VILLEY, Jean-Pierre AUBERT et tant d’autres. Ils ont tant de choses et d’histoires à se raconter.
Je garde de nombreux souvenirs d’elle, et à ma mémoire remontent aujourd’hui des images sur les différents bateaux des pêcheurs que nous avons empruntés ensemble. Ce sourire constant, cette joie de vivre et cette simplicité, étaient tellement communicatives. Françoise, vous nous manquez.
Nous ne vous oublierons pas, et je sais ce que vous pensez. Vous nous dites « La meilleure façon de ne pas m’oublier, c’est de maintenir cette magnifique Fête des Marins, contre vents et marées, comme nous l’avons toujours fait ensemble ». Nous essaierons, Françoise, de continuer pour vous et pour tous les Honfleurais qui aiment cette fête. Ils y sont attachés, parce qu’elle représente nos valeurs et notre histoire.
Je pense aux vôtres, à vos frères et à votre sœur, à votre famille, à vos amis, à nos chers membres de la Société des Marins, à tous les marins de Honfleur, quels qu’ils soient, nos pêcheurs bien évidemment, nos plaisanciers, à tous ceux qui aiment la mer et qui aiment Honfleur, parce que ce matin, ils sont dans la peine.
La grande famille Honfleuraise vient de perdre l’un de ses enfants, une femme d’exception qui cachait derrière sa modestie, son humilité, son sourire communicatif, un personnage éminemment cultivé, aimant l’histoire, les livres. Elle était curieuse, intéressée. Elle avait fait un travail admirable et unique sur la période de la traite négrière à Honfleur. Passionnée par cette histoire, elle était l’auteur d’une thèse qui nous a servi il y a quelque temps à expliquer cette période. Elle s’est également beaucoup investie pour apprendre aux autres. Elle était fière de donner des cours, de transmettre son savoir, de voir ses élèves progresser et réussir.
Françoise était une femme courageuse. Elle l’a démontré tous ces derniers mois, en luttant d’une façon extraordinaire, contre la maladie, avec une force et un courage exemplaires. J’adresse un message amical à celles et ceux qui l’ont entourée jusqu’au bout.

Françoise, nous ne vous oublierons pas. »

Michel LAMARRE
Maire de Honfleur

552 000 € pour rénover les casiers à boues de la station d’épuration

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Construite en 2004, la station de traitement des e...


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Les actions sectorielles du Greta de Honfleur pour un métier de demain…

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Pour vous aider à trouver le métier qui vous convient, le GRETA de Honfleur, dans le cadre de l’opération « Actions Sectorielles » vous donne rendez-vous le 3 Octobre prochain au Lycée Albert Sorel de Honfleur.

Les actions sectorielles proposées par le CRETA de Honfleur sont des actions courtes et dynamiques, pouvant être mobilisées afin d’engager ou d’appuyer une réflexion sur un projet professionnel.
Elles permettent aux stagiaires de découvrir des métiers et/ou filières porteuses d’emploi sur leur territoire, de créer de l’appétence pour les métiers et contribuer ainsi à l’élargissement des choix professionnels. Elles permettent également de faciliter le recrutement notamment sur les actions de formation qualifiante et certifiante.
Adopter un comportement adapté en entreprise et travailler le savoir être 
professionnel. Enfin, acquérir des gestes techniques et vivre une immersion professionnelle.
Les stagiaires bénéficient d’un encadrement avec les formateurs techniques sur les ateliers des formations qualifiantes 
(En cuisine, hôtellerie, service en salle, soudure, usinage, métallerie, placo, peinture, maçonnerie, menuiserie, électricité industrielle, conduite de ligne, aide à la personne, entretien … )
Les actions sectorielles permettent également d’explorer les autres métiers des secteurs visés, à travers des recherches, des rencontres avec des professionnels…

Le public cible
Toute personne en demande d’orientation professionnelle souhaitant découvrir le secteur, expérimenter des gestes professionnels, réaliser un stage, ou confirmer un choix.
Inscription non obligatoire au pôle emploi
 ouvert aux jeunes participants à la garantie jeune
Être titulaire d’une carte d’identité ou titre de séjour en cours de validité.
-Durée 6 semaines (210H) dont 2 en entreprise.
-Selon le travail réalisé, le stagiaire pourra à l’issue:
-Poursuivre son travail d’orientation sur le dispositif #AVENIR
-Découvrir un autre secteur par le biais des autres actions sectorielles.
-Être accompagné par son CEP pour la mise en œuvre du plan d’actions.
-Intégrer la formation qualifiante visée si le stagiaire dispose des prérequis attendus.
Pour toute inscription ou renseignements, contact : 
Maryline CRÉZÉ maryline.creze@acsea.asso.fr 
Tél : 02 31 31 14 16 
Métiers de l’Industrie, Conduite de ligne, maintenance, électricité et électrotechnique LISIEUX, Nouvelles dates possibles 
Métiers de la Restauration et de l’hôtellerie, LISIEUX, du 26 Sept au 7 Nov
. Métiers du Transport et de la logistique, HONFLEUR, du 24 Oct au 6 Déc. 
Métiers du bâtiment, LISIEUX, du 14 Nov au 23 Déc. 
Métiers des services à la personne et aux collectivités, TROUVILLE, du 21 Nov au 6 Janv .

L’association du «  Vieux Honfleur » en visite à Hiéville et Cesny aux Vignes

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Pour sa promenade du début d’automne, l’association « le Vieux Honfleur » s’est transporté aux limites occidentales du Pays d’Auge sous la conduite de sa vice-présidente Michèle Clément. Deux châteaux étaient au programme de cet après midi du dimanche 25 septembre à laquelle 23 personnes ont participé. En premier lieu, le château de Hiéville, belle bâtisse de style Second Empire construite à l’initiative de Charles Mesnil, le banquier des fromagers augerons, sous la maîtrise d’œuvre de l’un des plus célèbres architectes  du Second Empire et au début de la IIIe république, Jacques Baumier, auteur également de nombreuses villas de Houlgate et de son grand hôtel et créateur du style régionaliste néo-normand sur la Côte Fleurie. Ils sont été reçus par  son nouveau propriétaire  M. Stéphane de Pondt de la Forie  qui a entrepris de remettre en valeur tout son parc, notamment son grand pigeonnier, vestige de l’ancienne cour manoriale (l’ancien logis ayant été démoli au début des années 1870 pour laisser place à l’actuel château). La visite du rez-de-chaussée a permis d’apprécier le luxe et la modernité pour le XIXe siècle d’un intérieur de la grande bourgeoisie augeronne du XIXe siècle avec ses pièces d’apparat,  le salon, la salle à manger et  le fumoir pour les hommes.
Le groupe était ensuite attendu par M et Mme Heuzé de Rosamel, propriétaires du château de Cesny aux Vignes, château de plaisance  construit sous le règne de Louis XV à l’initiative de Marie-Joseph de Matharel, gouverneur de Honfleur de 1731 à 1777, qui fut également le commanditaire de beau petit hôtel particulier du quai Saint-Etienne où il résidait lorsqu’il était dans l’exercice de ses fonction. La belle façade du corps central aux lignes épurées décorée de très beaux panneaux et d’un fronton en bas relief de style rocaille ont suscité l’admiration de tous. L’après midi s’est terminé par un goûter convivial servi dans les salons du château en compagnie de leurs hôtes.